Bonne jarretière

L’accessoire le plus séduisant et érotique - une jarretière - est devenu à la mode au XIVe siècle, grâce à l’incident survenu lors du bal royal de Calais en 1348.

La comtesse Salisbury, alors qu'elle dansait avec Édouard III, devint si emportée qu'elle perdit sa jarretière. Tout le monde a ri. Et le roi a pris un objet intime dans les toilettes et l'a attaché de manière ostensible à la jambe avec les mots suivants: "Honte à quelqu'un qui y pense mal!". Selon la légende, cette phrase serait devenue le slogan de l'Ordre le plus noble de la jarretière. Aujourd'hui, la manipulation des jarretières fait désormais partie intégrante du rituel du mariage. Traditionnellement, deux jarretières sont utilisées - "miel" et "heureux". La mariée met par avance les deux ceintures jarretelles sur sa jambe droite. La jarretière "miel" est usée, enlevée pendant la nuit de noces et stockée dans la famille.

Les «heureux» sont attachés juste au-dessus du genou. Au moment d'un festin de mariage, juste avant de couper le gâteau, la jeune épouse, se mettant à genoux galamment, décolle solennellement et jette la jarretière dans le cercle d'amis célibataires. Et la chanceuse qui l’a attrapée, selon les indications, la mènera bientôt dans l’allée!